Accès avec les TPG: Tram 12 et bus 34 – Arrêt Grange-Canal
Westschweiz
+41 22 500 20 08
Après avoir garé la Citroën SM à l’aéroport de Paris, je saute enfin dans l’avion. Ma belle Justine, tu as déjà pris possession de mon esprit.
Je flotte sur mon tapis volant… attente fiévreuse, impatience, désir, l’avion se pose à Genève Cointrin, rêves, fantasmes, j’ai, devant les yeux, la courbe de tes fesses offertes, une harmonie parfaite et sulfureuse. M’attends-tu ? Bagages, sortie d’aéroport… première cigarette… taxi… les lumières de Genève brillent comme tes yeux suppliants quand je suis en toi, elles sont le globe de tes seins quand tu te baisses pour enfiler tes bas. Tu es là, couchée sur le capot du taxi, mirage érotique, nue dans tes dentelles noires, je suis sous tension.
Feu rouge… J’explore tes zones d’ombre, ton parfum, je caresse tes cheveux, ma chienne… Le taxi repart. « Tu vas demander grâce » t’ai-je prévenu au téléphone, tu as répondu « Je t’attends.» Nouvel arrêt, le tramway illuminé passe, je t’imagine assise à l’intérieur, complétement nue, tes cuisses s’ouvrent sur ton sexe, ta langue rose sur tes lèvres brillantes, ton sourire… J’aime venir à Genève…
Je demande au taxi d’aller plus vite, je suis en fusion, tout mon corps appelle tes mains soyeuses, ma petite experte, tu brilles tout au bout de la ville comme une étoile que je dois atteindre coûte que coûte avant d’exploser. « Roulez plus vite, je suis en retard »… Sourire du chauffeur.
Enfin, je sors du taxi, je retrouve cette maison, si close et si brûlante à la fois : « Villa 77» me voici. Amour de Justine*, peau soyeuse, lèvres chaudes, grotte insondable de plaisir où je veux me perdre. Es-tu là ?
La porte du salon s’ouvre, la maitresse de maison me reçoit comme un ami, elle connaît les hommes : pas de discours inutiles dans mon bordel préféré.
Elle me montre Justine qui marche dans ma direction, sa blondeur mutine, ses dentelles noires, la blancheur de sa peau m’électrisent ; elle ouvre les bras, m’offre sa poitrine et sa bouche, mon joli mirage libertin, tu es là ! A nous deux!